Parler du Bio aujourd’hui, c’est faire référence à de gros organismes certificateurs, souvent cotés en Bourse et qui accaparent le devant de la scène. Or ils sont loin d’avoir inventé la belle histoire du Bio alors que c’est la nature de l’agriculture que de l’être, notre devoir est de le rappeler à nos clients.
Nous continuons cette Histoire et devons régulièrement revenir sur nos fondamentaux et sur notre attitude. La Nouvelle Cosmétique s’inscrit dans cette conviction qui s’oppose aux dérives de la société actuelle.
Nous évoluons dans un système basé sur la recherche systématique et unique du profit.
Mais l’histoire du bio illustre la manière dont une idée saine et nourrie d’une mentalité altruiste s’est laissée dévoyer et absorber par la financiarisation.
La notion de bio a été inventée au début du 20ème siècle un peu partout dans le monde par de grands précurseurs qui ont marqué notre histoire.
Albert Howard est un agronome et botaniste anglais. Il est considéré comme un des pères de l’agriculture biologique. Il démontra que l’usage d’engrais chimiques, associés aux pesticides, diminuait dangereusement la fertilité des sols et nuisait à la santé des populations humaines. 1973 – 1947 (collection personnelle) |
Masanobu Fukuoka est un agriculteur japonais qui passa sa vie à mettre en pratique une agriculture naturelle “Laisser faire la nature, limiter les interventions humaines, améliore le rendement de sa production de riz. Sa méthode d’agriculture a pour but d’enrichir le sol plutôt que de l’épuiser. 1913 – 2008 (collection personnelle) |
Puis l’organisation de cette mouvance a pris la forme de Système Participatif de Garantie. L’idée étant de faire confiance aux intervenants pour assurer eux-mêmes un auto contrôle.
Le SPG est un système d’assurance qualité où les intervenants unissent leurs efforts pour offrir aux consommateurs une forme alternative de garantie.
Sur le plan international, a été crée en 1972, l’ IFOAM et en France, l’Association Nature et Progrés.
Le succès de ces mouvements qui luttaient contre l’industrialisation de l’agriculture et l’appauvrissement de notre nutrition, a attiré la rapacité du système financier qui y a vu une énième aubaine de faire du profit.
Des sociétés se sont créées pour financiariser le principe. Les lobbies ont inventé la notion de tiers certificateur pour imposer un intervenant supplémentaire, évidemment payant, et légiférer en France puis à Bruxelles.
Il faut donc payer maintenant pour prouver qu’on est honnête cependant, les dérogations et dérives permettent à nos gros concurrents d’être plus Bio que le Bio.
En 2012 nous avons créé l’Association des Nouveaux Savonniers (ADNS) qui a imposé le logo SAF dans le paysage français et aujourd’hui nous perpétuons cette attitude du Bio d’origine avec la Nouvelle Cosmétique que nous allons exposer à Marjolaine 2025
Tous les adhérents seront affichés sur la banderole de notre stand et nous proposons aux volontaires de prendre place avec certains de leurs produits afin de les mettre en valeur sur une des consoles d’exposition. Une participation aux frais sera demandée dans ce cas. Que les intéressés se manifestent !