Cosmétique, définition et réglementation

Introduction à la notion de «Nouvelle Cosmétique »

La définition du concept de « Nouvelle Cosmétique » passe par la définition du mot «cosmétique».

Le nom commun masculin « cosmétique » désigne un produit de beauté :
« Toute préparation non médicamenteuse destinée aux soins du corps, à la toilette, à la beauté ».

L’adjectif « cosmétique » est plus ambigu. Une préparation ou une pommade cosmétique sert à entretenir la peau, les cheveux, la barbe, etc
Mais un sens ironique qualifie un produit qui n’a d’effet qu’en apparence. L’utilisation courante perpétue cette ambivalence.

De tout temps il a y eu une difficulté à tracer les limites de la cosmétique et la médecine :

  • Chez les grecs : Cosmétique et commôtique
  • Chez les romains : ars ornatrix, ars fucatrix
  • Au XIXème siècle : Cosmétologie et dermatologie

La peau comme barrière

Aujourd’hui, le législateur a une barrière : la peau. Le cosmétique ne pénètre pas la peau. Le médicament pénètre la peau.

Cette définition nous semble présenter un danger pour le consommateur. Par exemple le SLS (Sodium Lauryl Sulfate) couramment utilisé et autorisé en cosmétique et en savonnerie industrielle, est considéré comme pouvant être irritant et aucune étude ne démontre sérieusement son innocuité. Le savon sans savon est composé principalement de SLS. C’est le 1er savon vendu dans le monde.

A l’opposé, dans la Nouvelle Cosmétique, 99% à 100% des produits sont d’origine végétale. Les produits d’origine animale comme les produits de la ruche ou les laits d’ânesse, de chèvre et de camelle sont également autorisés.

Le Règlement Cosmétique Européen

Mis en application en 2013, le Règlement Cosmétique Européen n°1223/2009 concerne 31 pays (28 pays membres de l’Union, la Norvège, l’Islande et le Lichtenstein). Ce Règlement constitue le cadre législatif qui s’applique aux produits cosmétiques finis lorsqu’ils sont placés sur le marché européen.

Le travail de l’évaluateur est de s’assurer que les produits mis sur le marché sont sans danger pour le consommateur. Au-delà de son activité quotidienne il se tient au courant de l’évolution des textes car les décrets ne sont pas figés.
D’une part, il sort régulièrement de nouvelles versions et d’autre part les applications font l’objet d’interprétations.

Les décrets concernant la cosmétique sont un corpus vivant. Qui dit nouveaux décrets, dit concertation avec les professionnels. Même au niveau d’une association comme la nôtre, il nous est possible de donner notre avis. Le premier souci du fabricant est donc de respecter les textes qui régissent notre profession et de participer à leur évolution.